Hier, le fleuriste m’a offert des fleurs. Ça commence certes comme dans Amélie Poulain, mais c’est que, parfois encore, le quotidien sent autre chose que la poubelle cramée – et ça aussi il faut le dire. Avant ça, j’étais sortie du métro et j’avais traversé la fameuse place devant chez moi, étonnée par la tiédeur de l’air et son épaisseur, liée à la fécule des voix attablées en terrasse. Les tables et les chaises métalliques étaient presque toutes sorties, pour la première fois cette année, ça faisait comme des petites taches de couleur : jaune fané, à l’instar de ces demis encore vendus 2,80 € sur ce parvis.
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